Biographie

 

     Né en 1977, Elric Miault passe son enfance en Guyane française, en Nouvelle Calédonie et à Tahiti. Après de bons et loyaux services rendus à l’Armée française, Elric, âgé de dix-neuf ans, décide de franchir l’Atlantique pour aller travailler dans le restaurant de son oncle. Il élit alors domicile à Greenwich Village, New York, où il s’adonne à ses passions : l’écriture et le dessin. C’est à cette époque qu’il peint sa première série de tableaux. Celle-ci est présentée quelques mois plus tard lors d’une "business party" à Rhodes Island et remporte un vif succès : l’intégralité des œuvres est vendue. Ce sera une expérience décisive pour le jeune Elric. Peu après, il expose quatorze toiles à la "Revel Gallery" de Soho, confirmant ainsi sa vocation.

     Sa voie professionnelle désormais tracée, Elric Miault regagne le vieux continent en 1997. Installé dans son atelier nantais, le jeune artiste a alors l’idée de mêler à sa technique picturale des feuilles d’or et des feuilles d’argent, dans la plus noble tradition. A l’avenir, son style ne se départira pas de l’usage de ces métaux précieux, le cuivre et le bronze venant simplement en élargir l’éventail.

     La même année est également marquée par des voyages initiatiques. Le Maroc d’abord, où Elric Miault apprend l’usage des pigments au centre des tisserands de Sefrou, puis le Japon, où il s’initie au maniement de la laque urushi. C’est alors que s’établit en son style l’influence majeure des couleurs et des métaux précieux. La galerie Fukuya à Tokyo et la galerie Western Myako à Kyoto exposent ses œuvres. L’année suivante, celles-ci sont présentées à la Galerie des Arcades à Genève. En 1998 toujours, Elric Miault découvre l’île de Madagascar, sa faune et sa flore, ainsi que ses nombreuses pierres précieuses. Il comprend que les minéraux, qu’il affectionne depuis l’enfance, ont leur place dans sa peinture. L’artiste explorera l’île à plusieurs reprises afin d’y trouver des pierres de choix. En 1999, il retourne fouler les terres du Nouveau Monde mais, cette fois, fait cap plus au Nord et rejoint le Canada. Il expose alors ses oeuvres à Montréal, à la galerie Ménard. En 2000, Elric met le cap au Sud du Continent et s’installe en République dominicaine, à la Romana, dans le complexe de Casa de Campo. Il ne délaisse cependant pas pour autant son domicile parisien puisqu’il expose pendant quatre années consécutives à la galerie Cinko. Arpentant l’Amérique du Sud, l’artiste visite l’Argentine, la Colombie et leurs musées. Il offre d’ailleurs au Musée de l’or de Bogota son tableau "Espiritu de Oro" qu’il a peint sur place. En 2002, les oeuvres d’Elric Miault sont de nouveau exposées au Japon. A la Romana, Elric Miault côtoie des personnes influentes et vend ses toiles à bien des célébrités. Mais il n’apprécie guère ce monde de paillettes et prend conscience qu’un retour en France s’impose, afin de donner une nouvelle force et un nouvel élan à sa peinture. En effet, le rêve de l’artiste est de rayonner sur les terres qui l’ont vu naître.

     Le printemps 2004, marque donc un renouveau pour Elric Miault qui élit définitivement domicile en France, tout d’abord sur la Côte d’Azur pendant deux ans, où il expose à Antibes, Grasse, Vallauris, et Valbonne, puis à Paris dès 2006. L’artiste passera tout de même quatre mois à Rome, la ville éternelle, et s’y imprègnera de sa longue histoire de l’Art. A la même époque, ses œuvres s’exportent à Stockholm où elles sont présentées à la galerie Gunnrummet. Pendant cette période parisienne, l’artiste fait don de son œuvre intitulée "La Prière" à la Fondation Adolphe de Rothschild, au printemps 2007. Le 4 mai de la même année, le Musée du Vatican se porte acquéreur du tableau intitulé "La Rose". Elric Miault devient ainsi le seul artiste vivant à voir son œuvre exposée dans le prestigieux Musée de la Cité vaticane. Le 15 juin, c’est le Musée de la Légion d’honneur et de la Chevalerie qui, soucieux de moderniser sa collection, choisit le tableau "L’Aiglon". Il convient de préciser que l’artiste signait alors ses toiles "Elric Miaulttaris", emprunt aux patronymes de son père et de sa mère. Toujours appelé par la découverte de nouvelles contrées, Elric part pour Madrid fin 2007 ; il y restera un an. Entre temps, une exposition à Casablanca lui permet de séjourner de nouveau au Maroc. C’est alors que son tableau "Djiins" devient la propriété du Musée de Marrakech. Sans nul doute, la lumière de ces pays méridionaux eut une influence certaine pour l’artiste. En 2008, il retourne à Madagascar arpenter la mystique forêt d’ambre d’Antsiranana. Son œuvre revêt désormais un caractère "cosmique".

  En novembre 2009, à Paris, Elric Miault rencontre sa muse qui deviendra, en juin 2011, son épouse. La famille s’installe alors à la campagne, offrant à l’artiste l’espace et la tranquillité que réclament son inspiration et sa maturité. Cette nouvelle période dans l’œuvre d’Elric Miault est marquée principalement par une palette de couleurs plus tendres, où l’or et la lumière s’invitent plus que jamais. Depuis 2009, il a exposé en France, notamment au Grand Palais, à l’Espace Pierre Cardin, ainsi qu’au Carrousel du Louvre avec la Société Nationale des Beaux-Arts, mais également à Bruxelles et à Tel Aviv. Entouré de l’amour des siens, l’artiste poursuit avec sérénité ses recherches picturales. A compter de 2017, Elric et sa famille partagent leur temps entre la campagne et les rivages océaniques, ces derniers insufflant au peintre de nouvelles idées créatives.

    Vingt-cinq ans après les débuts de l’artiste, les œuvres d’Elric Miault sont présentes dans nombre de collections privées internationales et musées. Grâce à l’aimable prêt d’un collectionneur, une rétrospective de son œuvre, fruit de deux décennies de travail, est proposée à Paris, Londres, New York et Tokyo.